Ce matin, nous sommes au garage. Eh oui, la traversée du Gobi ne fut pas sans incident … Promis, je vous raconte cela très prochainement. Mais aujourd’hui, j’avais envie de vous parler d’Alex. Tandis que l’attente dure au garage, il décide d’écrire un poème et le résultat est touchant, et ressemble pour moi à une « Ode au voyage ». Une belle vision en ces temps plus compliqués pour nous. 

Le camion doit être réparé
Alex écrit tandis qu’ on répare le camion

Je le retranscris ici en ne corrigeant que l’orthographe.

Le voyageur 

Le voyageur marche sous le vent 

qui claque dans ses cheveux.

Le vent lui donne des ailes.

Il marche sur les collines 

Il marche sous les arbres

Il marche sans s’épuiser!

Il marche toujours plus haut, toujours plus loin.

Il ne s’arrête jamais pour manger ou pour boire.

Il n’a d’ailleurs ni gourde ni pain. 

Il n’a ni faim ni soif.

Il rencontre des personnes inconnues.

Il regarde les oiseaux tourner autour de lui. 

Il est content de marcher sous les feuillages des arbres.

Il se sent bien dans la nature.

Il aime du fond du cœur les personnes qu’il rencontre,

Les papillons qui volent autour de lui.

Mais il doit repartir. 

11 thoughts on “Le poète.”

  1. Moooooh mon Alex d’amour. Il a été inspiré, c’est vraiment très beau. Bisous à tous.

  2. C’est hyper beau. Très poétique et positif. Bravo Alex.
    Ton dernier post à suscité beaucoup d’émois ici.. jusque dans les classes des enfants.. Et avec l’arrivée d’une famille de réfugiés Burundais à l’école, le quiproquo est parfois difficile à démêler… Mais cela permet aussi de chouettes discussions et une leçon de géographie pour la route! ;o)
    Et nous sommes ravis de voir que la poésie a toujours sa place dans votre périples.

  3. Cher Alexandre, si tu me manques beaucoup, j’apprécie beaucoup tes récits et tes photos. Ton Tonton-parrain Pascal

  4. On a l’impression de le voir marcher en lisant son poème ! Quel beau texte ! Bravo Alexandre !

  5. j’aime la simplicité et en même temps la profondeur du texte…. Très beau

  6. C’est merveilleux, au sens profond du terme. Bravo Alexandre !

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